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Style de vie

Nouvelle cuisine : offrir une seconde vie à son ancien mobilier

De nos jours, les gens se préoccupent de plus en plus des impacts qu’un projet de rénovation peut avoir sur l’environnement. Une manière simple et économique de limiter l’empreinte écologique d’une nouvelle cuisine est d’offrir une seconde vie au mobilier qu’on souhaite renouveler. Voici tout ce que vous devez savoir pour recycler une cuisine et limiter les déchets générés par votre projet.

L’importance de la seconde vie en rénovation

Lors d’un projet de rénovation, il est difficile de rester insensible au grand conteneur à déchets qui se remplit à une vitesse fulgurante. Avant de tout démolir, c’est à notre avantage et celui de la planète de récupérer les éléments qui pourraient avoir une deuxième vie, non seulement pour limiter ses déchets, mais aussi pour faire des économies liées au coût de démolition.

De plus, saviez-vous que les arbres utilisés pour construire votre maison et vos meubles ont généralement une soixantaine d’années ? Avant qu’ils puissent être exploités, ils passent plusieurs années à croître en absorbant une quantité importante de CO2 issue des activités humaines et naturelles. Lorsque le bois est récolté et transformé en un produit de construction, le CO2 reste emmagasiné jusqu’à ce que le produit soit jeté et enfoui, et qu’il débute sa décomposition. Prolonger l’existence de notre mobilier permet donc également une diminution de la pollution liée aux rejets de CO2 générés par notre projet.

Réutiliser pour meubler un nouvel espace

De multiples options sont envisageables pour offrir une seconde vie à sa cuisine : un chalet qui a besoin d’un vent de fraîcheur, des enfants qui rénovent une première maison, un voisin qui cherche une nouvelle cuisine à petit prix, ou même un don à une personne dans le besoin.

Si aucun intéressé ne figure dans l’entourage, plusieurs moyens sont offerts pour la mise en vente ou le don d’un mobilier permanent usagé. Voici ceux qui sont les plus couramment utivotre lisés :

  • Marketplace de Facebook
  • Craigslist
  • Ebay
  • Kijiji (Ontario et Québec seulement)
  • Lespacs (Québec seulement)

Les prix varient généralement de 800 $ à 1 500 $, mais une cuisine usagée peut même valoir jusqu’à 10 000 $ tout dépendant de son âge et de son état.

8 étapes clés pour recycler sa cuisine en beauté

Une fois le projet de rénovation confirmé, on peut entamer les démarches pour donner une seconde vie à sa cuisine actuelle. Voici huit étapes clés pour bien en planifier la vente :

  1. Bien nettoyer l’intérieur et l’extérieur des caissons, ainsi que les comptoirs.
  2. Prendre des photos claires de l’ensemble de la cuisine.
  3. Mesurer la hauteur, la largeur et la profondeur de chaque caisson et des comptoirs.
  4. Établir un prix en fonction de l’état, de l’âge et des matériaux de la cuisine. Votre designer peut vous aider à déterminer une valeur juste.
  5. Établir la date idéale de désinstallation, en fonction de l’installation de la nouvelle cuisine.
  6. Confirmer la personne responsable de la désinstallation (vous-même, votre contracteur, l’acheteur ou autre). À noter que cette étape doit être effectuée minutieusement pour ne rien briser, et qu’il est recommandé d’y réserver une journée complète dans votre calendrier.
  7. Mettre la cuisine en vente sur la ou les plateforme(s) choisie(s), en ajoutant le plus de détails possible.
  8. Être disponible à répondre aux questions et planifier des visites pour les acheteurs potentiels.

Une histoire à succès

Pierre-Luc, un client de District Cuisine, a choisi de mettre en vente son ancienne cuisine, avant tout pour limiter l’impact environnemental de son projet, mais aussi pour éviter de devoir lui-même désinstaller sa cuisine. Ce choix lui a d’ailleurs permis d’en récolter un montant d’argent.

«Rendu à l’étape de démolition, ça nous faisait mal au cœur de tout jeter aux poubelles. Isabelle, notre designer, nous a recommandé de mettre en vente notre cuisine. Après trois semaines et quelques visites, nous avons trouvé notre acheteur, un contracteur qui cherchait une cuisine seconde main pour son fils. Ils ont fait la désinstallation en une journée et sont repartis avec une remorque pleine à craquer !» - Pierre-Luc Bérubé, consommateur